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AEGIS European Conference on African Studies

11 - 14 July 2007
African Studies Centre, Leiden, The Netherlands


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Partenariat FIDH / organisations africaines des droits de l'homme : prolonger le mouvement africain des droits de l'homme au sein du FSM

Panel 69. The World Social Forum in Nairobi : exploring the making of African causes.
Paper ID616
Author(s) Maindo, Alphonse
Paper View paper (PDF)
AbstractLa FIDH est une organisation internationale de défense des droits de l’homme à mandat généraliste, c’est-à-dire couvrant l’ensemble des droits de l’homme reconnus par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. C’est un réseau de 141 ONGDH présentes dans 100 Etats à travers le monde. La FIDH consacre tout un programme de promotion des droits économiques, sociaux et culturels, surtout après son congrès de Dakar en 1997 qui a fait remarquer que ces droits, pourtant égaux, interdépendants et indivisibles des droits civils et politiques, reçoivent toujours une attention moindre. Son congrès de Casablanca en 2001 a souligné les liens étroits entre toute action portant sur les droits économiques, sociaux et culturels et la réflexion sur la mondialisation. C’est ainsi que la FIDH s’est associée à d’autres organisations pour créer le 2 novembre 2001 un forum sur la dignité et les droits de l’homme au sein du forum social mondial. Il s’agit de prolonger le mouvement des droits de l’Homme existant au sein du mouvement social. Cette étude entend voir comment les ONGDH africaines (et leurs militants) s’approprient la politique de la FIDH à la fois pour consolider un mouvement africain des droits de l’homme et investir le mouvement social mondial. Une telle stratégie accroîtrait-elle leurs capacités d’action sur le terrain et une internationalisation de leurs causes ? Ou au contraire, assisterait-on à une « africanisation » des causes mondialistes ? Il s’agit donc d’une véritable sociologie des organisations et militants africains des droits de l’homme partenaires de la FIDH. Trois questions se posent autour de cette problématique. D’abord, examiner comment le partenariat avec la FIDH contribuerait à la formation d’un mouvement africain des droits de l’homme et à la consolidation des organisations africaines des droits de l’homme qui font face à des graves problèmes . Ensuite, relever les dimensions matérielles du militantisme africain des droits de l’homme: comment les militants africains des organisations partenaires de la FIDH ont-ils payé leur voyage à Nairobi ? Quelle(s) organisation(s) ou institution(s) l’ont financé ? À quelle hauteur ? Totalement ou partiellement ? Comment s’est fait la sélection des organisations dont la participation au FSM est financée ? Enfin, la participation au FSM permet-elle un repositionnement par rapport aux autorités politiques de leur pays ? L’organisation partenaire se mobilise-t-elle différemment à l’occasion du forum ? Comment s’est fait la désignation du (des) délégué(s) de l’organisation au FSM ? Pendant le FSM, mon travail consiste principalement à voir comment les organisations africaines des droits de l’homme, partenaires de la FIDH, s’emploient à prolonger le mouvement africain des droits de l’homme au sein du mouvement social mondial. Pour cela, je vais suivre leurs activités durant le FSM et conduire des entretiens (biographiques) auprès des militants présents, en portant une attention particulière au degré d’internationalisation de leurs parcours militants. Naturellement, je vais interviewer aussi les délégués de la FIDH.